Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/18

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nom, lorsqu’elle étoit sur le point de monter dans le carrosse de place, et elle fut troublée des conjectures étranges qu’une semblable rencontre avoit pu faire naître en lui ; elle n’eut pas cependant le courage de le mettre au fait. Sydney, voyant qu’elle gardoit le silence, observa qu’il avoit Fait un temps épouvantable. Cela n’exigeoit point de réponse ; il continua ; à peine étoit-il possible de se procurer une voiture. Emma reconnut qu’il étoit trop vrai que c’étoit lui. — Mais, ajouta-t-il en la regardant, vous vous occupez peut-être fort peu, madame, du mauvais temps. Emma ne put se méprendre à l’application : je ne me soucie pas, dit-elle gravement, de sortir quand il pleut. — En vérité ! alors mes yeux m’ont bien trompés, et ce n’étoit pas vous que j’ai rencontrée à pied hier au soir. — Pardonnez-moi, monsieur, dit Em-