Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/300

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d’un ton fâché, il est cruel à vous de plaisanter de la sorte. Je voudrois que chacun se mêlât de ses affaires. Quant à sir Harry, on doit le plaindre de l’extrême délicatesse de sa constitution. Mais parce que vous êtes fort comme un cheval, vous n’avez pas de pitié pour les autres.

— Je suis sûr, répliqua-t-il, que sir Harry dispense tout le monde d’avoir de la sollicitude pour lui ; car il ne s’occupe absolument que de lui-même. Cette nuit, pendant les alarmes générales, toutes ses pensées ont été absorbées par la crainte de gagner un rhume et par l’inquiétude de savoir si son nécessaire et tout l’attirail de sa toilette n’a voient pas été la proie des flammes.

Lady Wilmington désiroit détourner la conversation : elle parla, avec les plus grands éloges, de la présence d’esprit et du zèle persévérant qu’Emma