Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/301

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ma avoit manifesté dans une circonstance où la frayeur auroit pu mettre beaucoup de jeunes personnes dans l’impossibilité d’agir. Je crois, ajoutât-elle, que sans le courage la vigilance de miss Mourtray, ce château, quelque solide qu’il soit, auroit considérablement souffert ; et vous, Miramont, certainement vous lui êtes redevable de la vie.

— Je le sais, répliqua-t-il, et jamais, jamais je ne l’oublierai. J’ai déjà tâché d’exprimer en partie, à miss Mourtray, les sentimens que j’éprouve ; mais elle a trop de pénétration, ajouta—t-il, en jetant sur elle un coup d’œil significatif, pour ne pas comprendre ce que j’ai omis de lui dire.

— Sans doute, dit lady Wilmington, vous devez erre reconnoissant mais vous ne devez pas douter que l’humanité de miss Mourtray ne l’eût