Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/310

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— En ce cas, interrompit vivement Emma, pourquoi me tenir ce langage qui est tout-à-fait hors de saison ?

— Prenez patience, je vous conjure, charmante miss ; Tobstacle dont je parle n’est pas insurmontable ; je puis le vaincre, et je le vamcrai, quoique je craigne bien que ce ne soit pas sans la plus grande difficulté. Plût au ciel que la délicatesse me permît de vous développer ce mystère. Mais, je vous en conjure, ne faites ni à moi ni à vousmême rinjure de supposer que j’osasse m’adresser à vous, si mes vues n’étoient pas avouées par l’honneur. Laissez-moi seulement espérer que, lorsque ce malheureux obstacle n’existera plus, vous consentirez à être à moi. Souffrez que je m’assure de votre cœur, et alors je travaillerai avec courage à ma félicité, et je mourrai ou je serai à vous. Parlez donc, ma chère Emma, faites-