Page:Herzl - L Etat juif, Lipschutz, 1926.djvu/28

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l’on donne à ce peuple la souveraineté d’un territoire déterminé, en rapport avec ses légitimes besoins, et la question juive sera résolue. Sans doute, quelques tentatives ont été faites en ce sens et semblent avoir échoué. C’est que ces tentatives étaient trop mesquines, leur point de départ trop précaire ; c’est que les hommes qui les dirigeaient n’ont pas su faire appel aux sentiments profonds des masses juives, ont méconnu leurs besoins essentiels.

« Personne au monde n’est assez puissant ni assez riche pour transporter un peuple d’un lieu à un autre. Seule une idée est capable de le faire.

« L’idée de l’État juif a sans doute un pareil pouvoir. Dans la longue nuit de leur histoire, les Juifs n’ont cessé de rêver ce rêve royal : L’an prochain à Jérusalem ! Tel est notre vieux mot. Il s’agit maintenant de montrer que cet espoir peut se transformer en une splendide réalité. »

Que de nouveaux États puissent se former, c’est ce que nous ne saurions ignorer. Des