CHAPITRE V.
Tant de menées ne pouvaient manquer d’amener une sérieuse réaction de la part de l’ancienne dissidence. C’est ce qui eut lieu ; et par là, le darbysme se trouva bientôt lancé dans une nouvelle phase, qui attire maintenant nos regards.
Les dissidents se trouvaient, à l’égard de Darby, dans une position fort embarrassante. Ils lui devaient la défaite du méthodisme. La position hostile qu’il avait prise à l’égard de l’Église nationale, et en général ses tendances à la démocratie ecclésiastique, établissaient également entre eux et lui une étroite fraternité. Qu’on se représente donc l’étonnement et l’humeur qu’ils durent éprouver, en voyant le glaive auxiliaire soudain tourné contre eux ! Plusieurs de leurs conducteurs en ouvrirent leur cœur à des ministres nationaux avec lesquels, depuis longtemps, ils n’entretenaient plus de relations ;