fort souvent encore la Cie Scotto y envoie la « Ville de Mostaganem ».
Ces cargot-boats font le service continuel entre Oran, Port-Say, Melilla et vice-versa.
Les principales marchandises exportées sont : les céréales, principalement le blé dur et l’orge, les oranges, les caroubes, les écorces à tan, les tissus marocains, les peaux brutes, la maroquineries, les tapis marocains.
Pour l’importation : le sucre, le thé, le café, les semoules, le riz, et tous les articles européens.
En 1906, il a été importé 6 000 sacs de sucre et 3 000 sacs de semoule.
Le port de Port-Say est fait sur le plan des ports romains, avec deux jetées convergentes.
La petite jetée à l’Est a 100 mètres, la grande jetée à l’Ouest a 275 mètres. Les jetées sont en blocs de marbre blanc, sillonnées par les voies d’un chemin de fer Decauville, servant au transbordement des marchandises La jetée Est est flanquée de trois échelles d’aconage, palier, terre-plein et môles.
Les deux jetées s’amorcent sur la plage de Port-Say, solidement enracinées à la terre ferme et enserrant entre leur emprise un vaste espace plan et sec, où s’élèvent déjà les trois premiers Docks et les Entrepôts, en attendant les grands quais de garage dont la construction est déjà tracée,
Les deux jetées, vues de terre, représentent un éventail dont la poignée serait à l’entrée du port. Elles enserrent