avait en Espagne, près de Sagonte, dans un temple consacré à Diane, une statue de cette déesse qui y avait été apportée deux cents ans avant la guerre de Troie, et dont les siècles avaient respecté l’intangible beauté.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/be/Hetzel_Magasin1903_d193_Monographies_v%C3%A9g%C3%A9tales_4.png/500px-Hetzel_Magasin1903_d193_Monographies_v%C3%A9g%C3%A9tales_4.png)
Des légendaires forêts du mont Liban, visitées en 1787, par un voyageur dont la relation a été conservée, il ne restait plus qu’une centaine de cèdres… réduits au chiffre lamentable de sept que mentionne Lamartine dans son fameux « Voyage en Orient ». C’est en termes admiratifs qu’il nous parle de ces débris magnifiques, pour lesquels les Arabes de toutes sectes avaient conservé une vénération traditionnelle ; plus que cela, car c’était un véritable culte qu’ils rendaient à ces arbres, les considérant comme des créatures divines qu’anime une âme mystérieuse.