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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/357

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Souvent j’ajoute à la parure,
De l’aimable objet de ses feux,
De la légèreté symbolique peinture,
Je suis nécessaire en tous lieux :
De mes traits quelquefois on ressent la blessure ;
Mais d’un seul trait aussi je puis faire un heureux.


527. Logogriphe.

On doit me craindre sans ma queue,
Et me chérir avec ma queue,
Je suis perfide sans ma queue ;
Mais je suis bonne avec ma queue ;
Je cause mille morts sans queue,
Et donne l’être avec ma queue.


528. Charade.

Mon premier, sans travail.
Nourrit gros et menu bétail ;
Mon second, des plus pures flammes,
S’il est pur et sacr,
Bien remâché, bien digéré.
{{em|}Nourrit les chastes âmes ;
Et mon tout nourrit de vains mots
La troupe nombreuse des sots.