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PRÉFACE.

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Le travail que j’ai entrepris sur les livres hippocratiques, est triple ; il a fallu revoir le texte, refaire la traduction, et donner une interprétation médicale.

J’avais cru, en me mettant à l’œuvre, que la première partie de ma tâche serait peu laborieuse ; je n’ai pas tardé à être détrompé. Le texte d’Hippocrate, depuis l’état où Foes l’a laissé, n’avait été l’objet que de révisions très-partielles, et il y restait un grand nombre de passages plus ou moins altérés. Pour les discuter en connaissance de cause, et pour y remédier autant que faire se pourrait, j’ai collationné soigneusement les manuscrits de la Bibliothèque Royale de Paris ; ce travail a été fort long, mais il m’a fourni d’excellents résultats.

Les variantes, tant celles que m’ont données les manuscrits collationnés par moi, que celles qui sont fournies par les autres éditions, ont été placées au bas des pages. Toutes les fois que le cas m’a paru l’exiger, j’ai discuté, avec plus ou moins d’étendue, les raisons qui m’avaient fait adopter telle ou telle leçon.

Le dialecte, dans lequel sont écrites les œuvres