Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/17

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lection hippocratique. J’ai donc encore supprimé cette compilation, dont les diverses parties se retrouvent en leur lieu et place.

J’ai séparé le 1er  et le 3e livre des Épidémies des cinq autres, parce qu’ils ont un caractère différent, et que les critiques anciens se sont accordés pour les attribuer à Hippocrate.

Enfin j’ai distribué les quatre livres des Maladies, autrement qu’ils ne le sont dans les éditions, parce que, malgré les numéros qu’ils portent, ils ne se suivent ni se rapportent, tous les quatre, les uns aux autres. J’ai séparé aussi le premier livre des Prorrhétiques, attendu qu’ils n’ont rien de commun que le titre.

Néanmoins j’ai conservé les dénominations anciennes, afin de ne porter aucun désordre dans les désignations et les citations.

« La critique et l’interprétation, a dit le célèbre Heyne, en annonçant le 2e volume des Mémoires de l’Institut national de France, ne sont, à proprement parler, rien de plus qu’un moyen d’obtenir la correction et le vrai sens d’un texte. La critique s’arrête du moment que ce but a été atteint. Mais former l’esprit et le goût à l’aide des Anciens, en tirer, pour son profit, des connaissances précieuses, et faire servir, avec un juste sentiment de l’application, ces connaissances à l’utilité du temps présent, ce sont là des motifs et un attrait impérissable qui toujours nous exciteront à l’étude de l’antiquité. »

L’intérêt et l’avantage que procure un livre