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de chacun des livres hippocratiques en particulier.

expliqué dans la péripneumonie[1]. » Il y revient encore dans le 1er livre des Maladies des femmes[2]. Ce traité s’est perdu avant le temps des plus anciens critiques. Telles sont les seules notions que j’aie pu réunir sur l’auteur inconnu des livres qui forment la sixième classe.

SEPTIÈME CLASSE.

Je sépare du reste de la Collection hippocratique un fragment assez mal en ordre qui peut être attribué à Léophanès, ou qui du moins renferme des opinions professées par ce personnage. Léophanès a précédé Aristote ; c’est pour cela que j’intercale ici l’opuscule en question.

De la superfétation[3]. Ce traité n’est cité par aucun des anciens ; seulement Mercuriali a fait remarquer qu’un mot expliqué par Galien dans son Glossaire se rapporte très probablement à ce livre[4]. Cette citation fait remonter le livre de la Superfétation (ce que la rédaction et la contexture indiquent assez) à une époque ancienne. Quant à l’auteur, tout reste dans le vague, en l’absence de renseignements précis. Cependant je crois pouvoir hasarder ici une conjecture. Nous savons que beaucoup de livres ont péri avant la formation des grandes bibliothèques d’Alexandrie ; ainsi, pour ne rappeler qu’un exemple pris dans la médecine, nul

  1. Κάλλιον δέ μοι περὶ τούτου δεδήλωται ἐν τῇ περιπνευμονίῃ. P. 177, Éd. Frob.
  2. Ὅκως καὶ ἐς τὸν πλεύμονα, ὡς εἴρηται, ἢν ἡ κάθαρσις τράπηται. P. 245, Éd. Frob.
  3. Περὶ ἐπικυήσιος.
  4. Ἐκμιαίνεται, ἀποκρίνει τὸ σπέρμα. On lit dans le traité de la Superfétation ἐκμαίνεται ; il est infiniment probable qu’il faut lire ἐκμιαίνεται.