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de chacun des livres hippocratiques en particulier.

Ce que Chalcidius dit sur la division de la vie de l’homme, est emprunté au traité des Semaines. Le reste l’est également. La phrase relative aux mouvements critiques qui sont réglés par les septénaires, en dérive. « Solvuntur febres, dit le manuscrit 7027, septima aut nona, aut undecima, aut quarta decima in secunda hebdomada, aut una et vigesima in tertia hebdomada, aut vigesima octava in quarta hebdomada. » Les passages relatifs aux sens, aux parties vitales, aux phases de la lune, y sont également ; et quant aux voyelles, on y lit : « Et ipsius quidem vocis septem vocalium inarticulatio. »

Favonius Eulogius, rhéteur carthaginois, cite le traité des Semaines : « Hippocrates Cous, naturæ scrutator egregius, hunc numerum septenarium in libris, quos Περὶ ἑβδομάδων appellat, ait creandis inesse corporibus ; nam semen fusum et fomite matris exceptum septimo die in sanguinem commutari, septimo mense perfici, ac plerumque nasci legitimam partùs dinumerationem mansurum (au lieu de mansurum qui ne fait aucun sens, je propose de lire emensum), infantiumque dentes a septimo mense prorumpere, septimo mutari anno, bis septimo incipere pubertatem, ter septeno florem barbæ juvenilis absolvi, quatuor autem annorum hebdomadibus evolutis staturæ crescentis terminum fieri, nec ultrà proceritatem posse procedere (In Ciceronis somnium Scipionis disputatio ad V. C. Superium cos. provinciæ Bizacenæ, p. 17, Antv. 1613). » La fin relative à la division de la vie de l’homme en semaines d’années est conforme aux citations qui ont été rapportées plus haut. Le commencement est aussi dans le manuscrit 7027 : « Necesse est septenario haberi definitionem septem dierum in coagulationem seminis humani, et inde formationem naturæae hominis ; insuper perfici propter hoc partus. »