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introduction.

point d’où elles partent, et l’action qu’elles exercent[1], d’entrer dans des détails sur la nature de l’intestin et de l’abdomen tout entier, sur les voyages et les distensions de la matrice[2]. Toutes ces promesses ont été sans doute remplies ; ces écrits ont été composés et ont servi à l’enseignement de la médecine dans les écoles de Cos. Mais ils n’en ont pas dépassé l’enceinte, et au moment où le zèle de recueillir des livres se développa, au moment où l’on s’occupa de les multiplier, ceux-là n’existaient plus.

Il en faut dire autant des traités composés par l’auteur du Second livre des prorrhétiques : ni l’ouvrage sur les collections purulentes du poumon (pour parler le langage médical de cette époque[3]), ni celui sur les maladies aiguës[4], ni celui qui concernait les fièvres nées spontanément et sans causes évidentes[5], et qui comprenait sans doute aussi l’exposition des crises[6], ni celui sur les diverses espèces d’ophthalmie[7], ne sont parvenus jusqu’aux commentateurs de l’école d’Alexandrie. C’étaient là des traités considérables sur des ques-

  1. Αἱ δὲ φλεβῶν καὶ ἀρτηριῶν κοινωνίαι ἐν ἑτέρῳ λόγῳ δεδηλώσονται, p. 485, Éd. Frob.
  2. Καὶ κατὰ τὴν τοῦ ἐντέρου φύσιν καὶ κατὰ τὴν τῆς ξυμπάσης κοιλίης, καὶ κατὰ τὰς τῶν ὑστερέων πλάνας καὶ ξυντάσιας· ἀλλὰ περὶ μὲν τούτων ἑτέρωθι λόγος ἔσται ἠδελφισμένος τοῖσι νῦν λεγομένοισιν. p. 492, Éd. Frob
  3. Ἅπερ περὶ τῶν ἐμπύων ἔγραφον. p. 416, Éd. Frob.
  4. Ἅ ἐν τοῖσιν ὀξέσι νουσήμασιν ἔγραφα., p. 418, Éd. Frob.
  5. Ὡς ἐν τοῖσι πυρετοῖσι διαγέγραπται, τοῖσιν ἄνευ προφάσεων ἐμφανέων γινομένοισι. p. 418, Éd. Frob.
  6. Αἱ δὲ κρίσιες ὡς ἐν τοῖσι πυρετοῖσιν ἔγραψα., p. 420, Éd. Frob.
  7. Τὰς δὲ πολυχρονίοιυς τῶν ὀφθαλμιῶν, ὡς διαγέγραπται ἐφ’ ἑκάστεῃσι. p. 420, Éd. Frob.