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argument.
DE LA DENTITION.

1. Les enfants ayant naturellement de l’embonpoint ne tentent pas en proportion de cet embonpoint.

2. Les enfants voraces et tirant beaucoup de lait ne prennent pas de l’embonpoint en proportion.

3. Les enfants à la mamelle qui urinent beaucoup sont le moins sujets aux vomissements.

4. Ceux qui ont d’abondantes évacuations alvines et digèrent bien, jouissent d’une meilleure santé ; ceux qui ont peu d’évacuations alvines, tout en étant voraces sans prendre de l’embonpoint en proportion, sont maladifs.

5. Chez ceux qui revomissent beaucoup de matière laiteuse, le ventre se resserre.

6. Ceux qui dans la dentition vont souvent du ventre, sont moins sujets aux convulsions que ceux qui vont peu.

7. Ceux chez qui dans la dentition survient une fièvre aiguë ont rarement des convulsions.

8. Pour ceux qui dans la dentition gardent de l’embonpoint, tout en étant somnolents, il y a danger d’être pris de convulsions.

9. Les enfants qui font leurs dents en hiver, tout étant égal d’ailleurs, s’en tirent mieux.

10. Tous les enfants pris de convulsions dans la dentition ne succombent pas ; beaucoup aussi réchappent.

11. Chez les enfants qui font leurs dents avec de la toux, le travail se prolonge ; ils maigrissent davantage au moment où la pointe perce.

12. Ceux chez qui la dentition est orageuse, conduits d’une manière convenable, supportent plus facilement le travail des dents.

13. Les enfants qui, en proportion, urinent plus qu’ils n’évacuent, ont plus d’embonpoint.