p. 543) et par Théophile. Cet aphorisme est sans doute une sorte d'exemple donné par Hippocrate pour montrer les dangers de l'asphyxie par quelque cause résidant dans les voies pulmonaires. M. Lallernand traduit « Les pendus et les noyés, » lisant avec quelques éditeurs καταδυωμένων, au lieu de καταλυομένων ; mais, ni les interprètes anciens ni les Mss. n'autorisent ce changement de texte.
(38) Aph. 46. - 38. M. Lallemand traduit : « Quand un travail s'opère, etc. » Il pense qu'Hippocrate attache ordinairement à πόνος l'idée de labor, travail; et il ajoute : « ce qui est vrai de la douleur ne l'est pas moins de tout acte laborieux de l'économie, tant à l'état pathologique qu'à l'état physiologique. C'est ainsi que, de deux maladies, la plus grave entrave la marche de l'autre; c'est ainsi qu'agissent tous les dérivatifs que le travail physiologique de la grossesse suspend la marche de la phtisie ; qu'une digestion laborieuse nuit aux fonctions cérébrales, et réciproquement; qu'un besoin, qu'une passion très énergiques cri font oublier d'autre qui le sont moins . » Ces réflexions sont justes en elles-mêmes, mais on ne saurait les appliquer rigoureusement au texte d'Hippocrate, et les interprètes anciens entendent ici formellement πόνος dans le sens d'ὀδύνη.
(39) Aph. 50. - 39. Galien dit que par la fin de cet aphorisme Hippocrate entend que, si on ne veut pas être incommodé des changements qui peuvent arriver à l'improviste, il ne faut pas rester toujours dans ses habitudes, mais se livrer de temps en temps à des choses inaccoutumées.
(40) Aph. 54. - 40. « Le très heureux sophiste Gésius, commentant cet aphorisme, disait à ses disciples : « Si vous voulez vous convaincre de la vérité des paroles d'Hippocrate, vous n'avez qu'à me considérer. » En effet, dans sa jeunesse, il avait une taille élevée et élégante; mais dans sa vieillesse il était devenu tout courbé. » (Etienne, p. 343.)
(41) Aph. 1. - 41. Suivant Galien (p. 504), il y avait plusieurs manières d'écrire cet aphorisme, mais il ne cite qu'un de ces textes