Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/591

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la copul. καὶ; la première leçon est la meilleure.  » (Εtienne, p. 474).

(117) Aph. 57. - 117. Il est difficile de savoir si Hippocrate a entendu les maladies qui précèdent ou qui suivent la polyménorrhée ou l'aménorrhée. Quoi qu'il en soit, et malgré l'opinion contraire de Galien, cet aphorisme n'est pas exact, car quelles que soient les anomalies dans les menstrues, les maladies dont elles sont la suite ou qu'elles produisent ont leur siége tantôt dans l'utérus, tantôt dans une autre partie du corps.

(118) Aph. 53. - 118. Dans le texte de Dietz, la strangurie est placée après : l'inflammation du rectum et de l'utérus. Ce n'est pas une faute de typographie, car Oribase parait avoir eu cette leçon sous les yeux; Bosquillon la reproduit; Galien a le texte vulgaire.

(119) Aph. 59. - 119. Chez les anciens ces épreuves étaient employées juridiquement pour savoir si une femme était stérile ou non.

(120) Aph. 60. - 120. Le texte de Dietz ajoute ici πολλαὶ [en abondance]. Ce mot se trouve aussi dans quelques manuscrits. Galien dit bien que le pluriel suppose l'abondance et la fréquence, mais il ne dit pas que ces deux choses soient explicitement exprimées. Cette addition provient sans doute de ce que, voyant la fausseté de la sentence d'Hippocrate, on a voulu la justifier, comme le font du reste Théophile et Galien, en disant qu'il s'agit de menstrues abondantes, mais que, chez une femme pléthorique, un peu de sang qui s'écoule ne nuit pas à l'enfant.

(121) Aph. 62. - 121. Cet aphorisme se retrouve presque textuellement à la fin du deuxième livre des Prorrhétiques. Galien (p. 859, 860) pense, avec la plupart des commentateurs, que l'aphorisme suivant est interpolé; il ne lui trouve aucun sens. C'était aussi l'opinion de Théophile et de Damascius (p. 479).

(122) Aph. 64. - 122. Cet aphorisme se présente avec une grande variété de leçons dans les manuscrits, dans Dietz et dans Galien. J'ai suivi le texte le plus ordinaire. On remarquera, avec M. Littré (t. 1, p. 52), que dans les Ve et VIIe livres des Épidémies, Pytoclés donnait à ses malades du lait étendu de beaucoup d'eau.

(123) Aph. 65. - 123. Cet aphorisme se retrouve, ainsi que les quatre suivants, dans le liv. II des Épidémies. - Il paraît que Galien lisait : « ou des douleurs aiguës et des empyèmes,  » et non « ou des empyèmes.  »

(124) Aph. 66. - 124. Galien (p. 880) donne plusieurs manières d'écrire cet aphorisme. J'ai suivi les leçons qu'il préfère. Le texte que M. Lallemand donne, comme étant celui de Galien, n'est que le texte placé en tête du commentaire de ce dernier, et non celui qu'il admet. M. Lallemand imprime : ἰσχυρῶν καὶ πονηρῶν τραυμάτων ; dans les variantes que donne Galien il n'est pas question d'ἰσχυρῶν.

(125) Aph. 69. - 125.