Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/592

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Au lieu de : «  Les hommes ont la peau rare, les poils en sont la preuve,  » on lit dans le passage parallèle du IIe livre des Épidémies : « La peau est rare, les poils des animaux en sont la preuve.  »


(126) Aph. 2. - 126. Je complète cet aphorisme en plaçant sous les yeux du lecteur l'admirable tableau qu'a tracé; de la consomption dorsale par suite du libertinage, l'auteur du traité des Maladies. J'emprunte la traduction à m. Lallemand. (Voir t. II, p. 320 de son beau traité sur les Pertes séminales involontaires. « Consomption dorsale. La consomption dorsale vient de la moelle. Elle affecte principalement les nouveaux mariés et les libertins. Ils sont sans fièvre, ils mangent bien ; cependant ils dépérissent. Si vous les interrogez, ils vous diront qu'il leur semble sentir des fourmis descendre de la tête le long du dos. Lorsqu'ils urinent ou qu'ils vont à la selle, ils rendent beaucoup de sperme liquide, et la génération n'a pas lieu. Ils ont des évacuations [pollutions] pendant leurs songes, qu'ils couchent avec une femme ou non. Lorsqu'ils marchent ou qu'ils courent, surtout en montant, ils éprouvent de l'essoufflement, de la faiblesse, de la pesanteur et des sifflements dans les oreilles. Si, plus tard, ils sont pris de fièvre ardente, ils meurent de lipyrie  » (des Maladies, II, §. 49).

(127) Aph. 9. - 127. D'après Alde, Dietz et Oribase, il faudrait traduire « les larges exanthèmes et qui ne causent point de démangeaison, sont difficiles à guérir.  » Galien ( t. XVIII, p. 19) et Théophile ( p. 490) ont suivi le texte vulgaire.

(128) Aph. 10. - 128. J'ai suivi l'interprétation de Théophile ; Galien (p. 20), ne paraît pas avoir lu : ou du sang par les narines.

(129) Aph. 12. - 129. Le texte vulgaire conservé par Foës, qui traduit néanmoins comme je l'ai fait, porte : ἢν μὲν μίᾳ φυλαχθῇ (si on en conserve une); mais Galien ( p. 22 ), Damascius et Théophile ( p. 492) ont : ἢν μὴ. Cette leçon est d'une part appuyée sur l'expérience journalière; et d'une autre part sur plusieurs autres passages de la collection hippocratique. Ainsi, à la fin du liv. I V des Épid., p. 1189, éd. de Foës, il est dit qu'Alcippe devint fou pour avoir été radicalement guéri de ses hémorroïdes; et dans le VIε liv. des Epid., sect. 3, sent. 28, l'auteur appelle ἰητρευθέντες ἀκαίρως ceux qui guérissent à contre-temps toutes les hémorroïdes. Enfin on lit dans l'appendice au traité dans les Maladies aiguës, §. 29, t. II, p. 517, éd. de M. Littré : « Pour les hémorroïdes, vous les traverserez avec l'aiguille, et vous les lierez avec un brin de laine non lavée, aussi épais et aussi long que possible; car cela rend l'opération plus sûre. Après