— Prenez garde ! avertit Mlle Youyou angoissée.
Il haletait, les veines apparentes comme des cordes sur son front, sur ses tempes et à son cou, à cause de l’effort qu’il faisait pour délier sa langue. Ses doigts frôlèrent la chevelure châtaine et la rousse, et ses yeux épouvantés recouraient à ces femmes de plaisir, contre le premier avertissement que lui donnait la mort.
Loriot-Moquin, ricanant, demanda au cabaretier :
— Vas-y d’un’ grande fine et d’un p’tit café, Menu !…
Il triomphait à bon compte. Encouragé par les uns et les autres qui, maintenant, ne craignaient point de le soutenir, il aggrava son propos déplorable :
— Ça pue la garce chez toi, Menu… et ça pourrait empoisonner l’ pays, fais-y attention !
Mlle Youyou pleurait d’effroi, cherchant à calmer le vieillard. Au contraire, Mlle Rubis hurlait d’ignominieuses paroles à l’adresse des