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Page:Hirsch - Un vieux bougre, 1908.djvu/243

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UN VIEUX BOUGRE

— Mazette ! admira Mlle Youyou par courtoisie.

— On peut soutenir qu’ c’est un bail !

Elle adorait ce benêt pour son incroyable réserve, mais elle en aurait mollement repoussé les attaques galantes.

— Comment qu’on vous appelle, d’ vot’ nom d’ baptême ? demanda-t-elle.

Cette question correspondait à une envie d’intimité.

— Jean, comm’ mon père… Jean… Oui… et vous aimez ça ?

— Oui… Jean… C’est gentil…

— Jean Roubeau… ça f’rait un beau nom pour un député, hein ?

Le bouton recousu, elle se soulagea du dépit qu’elle éprouvait de cette vanité, en rompant le fil d’un coup sec.

— Grand merci, mam’selle Youyou…

Ayant osé la nommer, il prit courage :

— Vos yeux et vos ch’veux, c’est c’ que vous avez d’ plus beau…

— Vous trouvez ? fit-elle, coquette et radieuse.