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Page:Hirsch - Un vieux bougre, 1908.djvu/261

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UN VIEUX BOUGRE

— Alors, c’est fini… vous m’en voulez plus ? s’écria le paysan.

Il l’avait prise par la taille et il lui serrait une main.

— Brute !… tu m’ fais mal, voyons ! fit Mlle Youyou.

Roubeau l’ayant lâchée, elle lui montra ses poignets…

— C’est les marques du vieux, ces machins-là !… Ah ! tu peux r’garder à ton aise… ça m’ guérira pas…

— Ma’m’sell’Youyou, j’ vous jure…

— Jure rien… c’est pas la peine… Va-t’en !…

Comme il protestait, humble, pressant, elle le dédaigna :

— Mais non, pauv’ gosse… j’ veux pas d’ toi… ni personne d’ici… Quitte à viv’ malheureuse, j’aime autant qu’ ça soye à Paris… Là, du moins, y a des bons moments… Un Parisien, à ta place… et moins gros qu’ toi… et l’ plus flemme de tous… mais il y aurait sauté d’ ssus, à Gaspard, quand il aurait dû s’ faire manger !… J’ sens qu’ j’ai rien à fiche ici… et j’aurais mieux fait d’ pas y v’ nir… Tu m’as