Page:His Last Bow (1917).djvu/188

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Oui, Madame Hudson avait raison. Il était plus impérieux que jamais. C'était pitoyable, cependant, de voir son épuisement.

"Je voulais seulement aider", expliquais-je.

"Exactement ! Vous m'aiderez au mieux en faisant ce que je dis."

"Certainement, Holmes."

Il se détendit quelque peu.

"Vous n'êtes pas fâché ?" demanda-t-il, luttant pour respirer.

Pauvre diable, comment pouvais-je être en colère alors que je le voyais dans un tel état devant moi ?

"C'est pour votre propre bien, Watson," croassa-t-il.

"Pour mon bien ?"

"Je sais quel est mon problème. C'est une maladie des coolies de Sumatra -- une chose dont les Hollandais savent plus que nous, bien qu'ils n'en aient guère fait à ce jour. Une seule chose est certaine. C'est infailliblement mortel, et horriblement contagieux."

Il parlait avec une ferveur fiévreuse, ses longues mains se tordant et tressautant alors qu'il me faisait signe de m'éloigner.

"Contagieux par le toucher, Watson -- c'est cela, par le toucher. Gardez vos distances et tout va bien."

"Grand Dieu, Holmes ! Vous croyez qu'une telle considération pèserait une seconde à mes yeux ? Cela ne pèserait pas dans le cas d'un étranger. Imagineriez-vous que cela m'empêcherait de faire mon devoir envers un vieil ami ?"