Page:His Last Bow (1917).djvu/189

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Une fois de plus je m'avançais, mais il m'arrêta d'un regard flamboyant de colère.

"Si vous restez à votre place je parlerais. Sinon vous devez quitter la pièce".

J'ai un respect si profond pour les extraordinaires facultés de Holmes que j'en ai toujours déferré à ses souhaits, même lorsque je les comprenais le moins. Mais à présent tout mes instincts professionnels étaient éveillés. Qu'il soit mon maître ailleurs, j'étais le sien dans une chambre de malade.

"Holmes, " dis-je, "vous n'êtes pas vous-même. Un malade n'est guère qu'un enfant, et je vous traiterais donc ainsi. Que vous le vouliez ou non, je vais examiner vos symptômes et les traiter."

Il me regarda avec des yeux venimeux.

"Si je dois à tout prix avoir un docteur, laissez-moi au moins en avoir en lequel j'ai confiance," dit-il.

"Vous n'en avez donc pas en moi ?"

"En votre amitié, certainement. Mais les faits sont les faits, Watson, et vous n'êtes après tout qu'un praticien généraliste d'expérience très limitée et moyennement qualifié. Il est pénible d'avoir à dire de telles choses, mais vous ne me laissez pas le choix."

J'étais amèrement blessé.

"Une telle remarque est indigne de vous, Holmes. Elle me montre très clairement l'état de vos propres nerfs. Mais si vous n'avez aucune confiance en moi je ne vais pas imposer mes services. Laissez-moi vous amener Sir Jasper Meek ou Penrose Fisher, ou un autre des