Page:His Last Bow (1917).djvu/196

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permis de s'en rendre compte. Le garçon est mort horriblement. Il m'en tient rigueur. Vous allez l'attendrir, Watson. Suppliez-le, priez-le, amenez-le ici par tout les moyens. Il peut me sauver -- lui seul le peut !"

"Je l'amènerais dans un taxi, même si je dois l'y porter."

"Vous ne ferez rien de tel. Vous le persuaderez de venir. Et alors vous reviendrez avant lui. Trouvez n'importe quelle excuse pour ne pas venir avec lui. N'oubliez pas, Watson. Vous ne me faillirez pas. Vous ne m'avez jamais failli. Il y a sans doute des prédateurs naturels qui limitent la croissance de ces créatures. Vous et moi, Watson, nous avons fait notre part. Le monde sera-t-il alors débordé par les huîtres ? Non, non ; horrible ! Vous transmettrez tout ce que vous avez à l'esprit."

Je le laissai plein de l'image de cet intellect magnifique babillant comme un enfant sans jugeote. Il m'avait donné la clef, et j'eu l'heureuse inspiration de l'emporter de crainte qu'il ne s'enferme. Madame Hudson attendait, tremblante et en larmes, dans le couloir. Derrière moi alors que je quittais l'appartement j'entendis la voix haute et ténue de Holmes en un chant délirant. Dehors, alors que je sifflais un taxi, un homme sorti du brouillard et se dirigea vers moi.

"Comment va M. Holmes, monsieur ?" demanda-t-il.

C'était une vieille connaissance, l'inspecteur Morton, de Scotland Yard, vêtu de tweed en civil.

"Il est très malade," répondis-je.

Il me regarda de la plus singulière manière.