Page:His Last Bow (1917).djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La mention du nom de mon ami eut un effet extraordinaire sur le petit homme. La colère disparue en un instant de son visage. Ses traits se firent tendus et alertes.

"Venez-vous de la part de Holmes ?" demanda-t-il.

"Je viens de le quitter."

"Qu'a-t-il ? Comment va-t-il ?"

"Il est désespérément malade. C'est pour cela que je suis venu."

L'homme me fit signe de m'asseoir, et retourna à son fauteuil. Se faisant je surpris un reflet fugace de son visage dans le miroir surmontant le manteau de cheminée. J'aurais pu jurer qu'un abominable sourire de malice y jouait. Cependant je me persuadais qu'il devait s'agir de quelque contraction nerveuse, car lorsqu'il se tourna vers moi un instant plus tard un souci sincère se lisait sur ses traits.

"Je suis navré de l'apprendre," dit-il. "Je ne connais M. Holmes qu'à travers quelques interactions professionnelles que nous avons eu, mais j'ai le plus grand respect pour ses capacités et sa personnalité. C'est un amateur du crime, comme j'en suis un des maladies. À lui les méchants, à moi les microbes. Ici se trouvent mes prisons," continua-t-il en indiquant une rangée de bouteilles et de fioles qui se tenaient sur une table de côté. "Parmi ces cultures gélatineuses quelques-uns des pires criminels de ce monde purgent leur peine."

"C'est en raison de vos connaissances spécialisées que M. Holmes voulait vous voir. Il a une