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Page:His Last Bow (1917).djvu/202

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chambre ne se prête pas à la dissimulation, ce qui est aussi bien, dans la mesure où elle est moins susceptible d'éveiller les soupçons. Mais juste là, Watson, je crois que c'est possible." Soudainement il s'assit avec un air d'intense concentration sur son visage hagard. "Ce sont les roues, Watson. Vite, si vous m'aimez ! Et n'intervenez pas, quoi qu'il arrive -- quoi qu'il arrive, vous entendez ? Ne parlez pas ! Ne bougez pas ! Écoutez simplement de toutes vos oreilles." Et l'instant d'après son accès soudain d'énergie s'éteint, et son discours maîtrisé, délibéré se fondit en un murmure vague et bas d'homme à moitié délirant.

De la cachette où j'avais été si promptement poussé j'entendis les pas sur l'escalier, puis l'ouverture et la fermeture de la porte de la chambre. Alors, à ma surprise, s'ensuivit un long silence, interrompu uniquement par les pénibles inspirations et les halètements du malade. Je pouvais imaginer notre visiteur contemplant le souffrant debout à son chevet. Finalement cet étrange silence fut rompu.

"Holmes !" cria-t-il. "Holmes !" du ton insistant de qui réveille un homme endormi. "Pouvez-vous m'entendre, Holmes ?" Il y eut un bruit de froissement, comme s'il avait brutalement secoué le malade par l'épaule.

"Est-ce vous, M. Smith ?" chuchota Holmes. "Je n'osais espérer que vous viendriez."

L'autre rit.