Page:His Last Bow (1917).djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

avec précaution si j'étais vous. Posez-là ici. Elle pourrait jouer un rôle au procès.

Il y a un bruit soudain et une brève lutte, suivie du claquement du fer et d'un cri de douleur.

"Vous n'arriverez qu'à vous blesser," dit l'inspecteur. "Restez tranquille, voulez-vous ?" Il eut le cliquetis de fermeture des menottes.

"Un joli piège !" cria la voix haute et agressive. "Il vous amènera à la barre, Holmes, pas moi. Il m'a demandé de venir ici pour le soigner. J'étais désolé pour lui et je suis venu. Maintenant il prétendra sans doute que j'ai dit quoi que ce soit qu'il invente pour corroborer ses soupçons insensés. Vous pouvez mentir autant que vous le voulez, Holmes. Ma parole vaut toujours la vôtre.

"Ciel !" cria Holmes. "Je l'avais totalement oublié. Mon cher Watson, je vous dois un millier d'excuses. Penser que j'ai pu vous négliger ! Je n'ai pas besoin de vous présenter M. Culverton Smith, puisqu'il me semble que vous vous êtes rencontrés plus tôt dans la soirée. Avez-vous un taxi en bas ? Je vous suivrez dès que je serais habillé, car je serais peut-être utile au poste."

"Je n'en ai jamais eu autant besoin," dit Holmes alors qu'il se servait un verre de vin clairet et quelques biscuit dans les intervalles de sa toilette. "Néanmoins, comme vous le savez, mes habitudes sont irrégulières, et une telle épreuve m'est moins pénible qu'elle ne l'aurait été à la plupart. Il était de toute première importance que j'impressionne madame Hudson avec la réalité de ma condition, dans la mesure où elle devait