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ADIEU DES FRANCOISES
AUX DÉFENSEURS DE LA PATRIE PARTANT POUR L’ARMÉE EN 1792
Air : Gaston, Le sort de la patrie.
Adieu, les Vengeurs de la France,
Vous nos époux ou nos amants ;
Allez renverser l’espérance
Et les noirs complots des tyrans. (bis)
Votre absence, ô troupe chérie !
Va nous causer bien des chagrins ;
Mais il faut sauver la patrie Dont le sort est mis dans vos mains. |
(bis) |
En vain l’amour songe avec crainte
Aux dangers qu’il vous faut courir ;
Est-il tems d’écouter sa plainte ?
Non, non :… Vivre libre ou mourir !… (bis)
Dès longtemps nous nous imposâmes
Cette règle de vos travaux ;
Elle étoit au fond de nos âmes Avant d’être sur vos drapeaux. |
(bis) |
Ah ! pourquoi toujours inutiles
Dans les cas les plus dangereux ;
Avons-nous des bras si débiles
Et des desseins si généreux ? (bis)