Page:Histoire chantée de la première République, 1789 à 1799, 1892.djvu/185

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S’il ne falloit qu’aimer la gloire…
Partout notre ardeur eût planté,

Et l’étendard de la victoire
Et l’arbre de la liberté.
(bis)


Jamais une cause aussi belle
D’un peuple n’armera les mains ;
Jamais aussi grande querelle
Ne régna parmi les humains. (bis)
L’Europe attend sa destinée
De vos succès, de vos revers,

Et le cercle de cette année :
Fixe le sort de l’univers.
(bis)


Sur la grandeur de l’entreprise
Osez mesurer votre essor ;
Fidèles à votre devise,
Donnez ou recevez la mort. (bis)
Qu’un jour content de votre gloire,
L’amour oubliant ses douleurs,

Puisse chanter votre victoire,
Ou couvrir vos tombeaux de fleurs.
(bis)


Oh ! quand partout de l’esclavage
Vos mains auront brisé les fers ;
Comme vos noms, votre courage
Seront fameux dans l’univers ! (bis)
Alors dédaignant les conquêtes,
Écueil trop commun des guerriers,

Venez, plus chéris dans nos fêtes,
Vous reposer sous vos lauriers.
(bis)