Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/33

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ſible que je tarde davantage à vous découvrir ce myſtere ; je ſuis charmé de me trouver avec vous tête-à-tête. Daignez, ma mignonne, conſentir que j’éteigne un feu brûlant qui me dévore ; ſouffrez, dit-il, belle pouponne, que je faſſe une offrande aux pieds de votre autel. Vous ſerez contente du ſuccès de ma flamme : ne vous y refuſez pas. — Hélas ! monſieur, que veux dire paſſion, flamme & feu ? Je vous aſſure que je n’entends rien à tout ce langage ; laiſſez-moi partir. — Non, charmante, (en la retenant par la main qu’il baiſa auſſi-tôt.)