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Page:Histoire de l'Asie centrale.pdf/11

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INTRODUCTION

de la naïveté du style de son auteur. Les mêmes raisons m’ont déterminé, ainsi que je l’ai dit plus haut, à publier le texte de Mir Abdoul Kerim avec les fautes dont il fourmille.

J’aurais désiré donner une bibliographie complète des auteurs orientaux et occidentaux qui ont écrit sur l’Asie centrale ; mais ce travail est trop étendu pour trouver place dans cette introduction, et j’ai dû me borner à l’analyse des ouvrages écrits dans le dialecte de Boukhara, que j’ai été assez heureux pour me procurer.

J’ai placé sur le titre de ce volume la gravure du sceau d’Alim Khan, fils de Ner Boutèh Bi, dont la fin tragique est racontée par Abdoul Kerim[1]. Par un jeu singulier de la fortune, ce cachet, dont la gravure et la monture sont d’un beau travail, avait été porté à Pékin. M. Schertzer, chancelier de la Légation de France, en a fait l’acquisition ; il m’en a fait parvenir une empreinte, et il a eu ensuite l’obligeance de m’envoyer le cachet lui-même. Je suis heureux de pouvoir lui renouveler ici l’expression de mes remercîments.

P. S. — L’impression de cet ouvrage était terminée quand j’ai reçu de Londres le volume de M. Gordon : The Roof of the world. J’y trouve la confirmation de faits avancés par Abdoul Kerim et spécialement une note du capitaine Biddulph sur les chèvres et les moutons employés au Tibet comme bêtes de charge, qui complète et rend plus clair le récit de notre auteur[2].

  1. Voy. page 221.
  2. Voy. pages 236 et 237.