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combe et le monument qu’il y a fait élever. Il veut être déposé dans ce tombeau avec la pompe due à son rang, plus pour le repos de son âme et la rémission de ses péchés que pour s’entourer de la vaine gloire du monde ; aussi il se recommande, dès ce moment. au nombreux cortège de prélats, de religieux, de clercs et de tous ceux qui seront appelés à ses funérailles et prieront Dieu, « portant des lumières à la main. » Il fait un grand nombre de libéralités en faveur des principaux monastères et églises de ses États, règle avec prudence et habileté la régence, qu’il confie spécialement au comte de Genève et au baron de Vaud. Comme pieuses dispositions, nous devons rappeler qu’il ordonna à son héritier d’achever l’hôpital de Saint-Genix, d’établir une chapelle convenable avec chapelain dans chacune de ses résidences et dans chaque châtellenie ayant au moins 200 livres viennoises de revenus. Il lui prescrivit d’achever la chapelle commencée à Chambéry par son père Amédée V, pres du Château et de l’Albanne.