signation provisionnelle du chapitre, la pension viagère de 1,000 livres du chevalier Marelli. Quant aux dettes proprement dites, elles s’élèvent à 70,304 livres, et les dépenses à faire pour achever la mise en état de toutes les propriétés de l’abbaye sont calculées à une somme semblable, sort à 70,316 livres[1].
Le mode de répartition des revenus de l’abbaye ayant amené quelques contestations entre les religieux et le chapitre, trois ans plus tard, l’abbé de Clairvaux députa, auprès de Charles-Emmanuel III le prieur de Chassagne, Demotz, et le procureur d’Hautecombe, Marthod, pour terminer ces conflits et arriver plus rapidement à la reconstruction du monastère. Parmi les moyens proposés pour atteindre ce but, le roi agréa la division des biens de la mense abbatiale
- ↑ En voici le détail :
1o Sommes empruntées à divers. . . . . . . . liv. 37.500 2o Dettes laissées par les religieux, arrérages. honoraires des commissaires pour la rénovation des fiefs. . . . . . . . . . . . 32.804 3o Pour finir dans le cloître la portion du monastère commencée, et suffisante pour loger les religieux qui sont actuellement à Hautecombe, y compris le logement du portier. . . 10.000 4o Pour achever l’autre partie du monastère. . . . . . . . . . . . . . . . . . 40.000 5o Pour finir les réparations de Lavours. . . 6.000 6o Pour remettre en état les autres bâtiments ruraux de l’abbaye, savoir - Pomboz, l,000 liv. ; grange du Val-de-Crenne, 1.250 ; de Saint-Gilles, 600 ; de Porthoud, 200 ; moulins de la Fontaine des Merveilles, 300 ; cellier de Salière, 383 ; moulins de Bourdeau, 1,200 ; prieuré de St-Innocent, 3,600 ; grange de Mesigny ? 200 ; de Berchoud, 420 ; d’Aix, 1,003 ; d’Hauterive, 160 ; reliquat des réparations du Cherel, 1.000 ; total. . . . . . . 11.316 7o Réparations des chœurs de diverses églises paroissiales où l’abbaye est décimatrice. . . . . . .,. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.000 Total. . . liv. 129.568
Archives de la préfecture de Chambéry.