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d’autant plus précieux et fait d’autant plus plaisir à Sa Majesté, qu’elle regarde tout ce qui a appartenu à cette abbaye comme des reliques qui lui rappellent de glorieux souvenirs.

« Sa Majesté me charge, Monsieur, de vous témoigner toute sa gratitude, de même que sa pleine satisfaction pour la manière désintéressée que vous avez gardée constamment dans les traité et conclusion de son acquisition de l’abbaye et domaine d’Hautecombe.

« Je vous en félicite et vous remercie, pour la part qui me revient, des facilités et de la manière gracieuse avec laquelle vous avez fini cette affaire avec moi[1]. »

  1. Lettre communiquée par M. le docteur Guilland.
    Le roi, comme nous le verrons au chapitre suivant, n’avait eu à traiter qu’avec M. Landoz, car celui-ci avait acquis le quart appartenant à M. Léger et le quart appartenant à M. François, par divers actes passés entre l’an vi et l’an xiii. Le quart de M. Fleury était parvenu, en 1821, aux demoiselles Marie-Anne et Jeanne-Françoise Landor, sœurs de Louis Landoz, dont il fut le mandataire pour la vente de 1824. — En outre, M. Landoz avait acheté de l’Économat royal, le 10 septembre 1821, 1,026 journaux de bois et forêts, situés sur la commune de Saint-Pierre de Curtille, moyennant 430 fr. de rente foncière annuelle, rachetable à 8,600 fr. (Greffe du tribunal de Chambéry. — Tabellion.) — Voy. aux Errata les corrections des pages 461 et 462.