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CHAPITRE IV


Marie-Christine termine la restauration d’Hautecombe. — Ses restes mortels sont déposés dans le tombeau de son époux. — Nombreux visiteurs de cette nécropole.

Marie-Christine restait chargée d’achever Tœuvre de piété filiale et religieuse qui avait rempli les dernières années du second fondateur d’Hautecombe, de l’heureux sentiment du devoir accompli. Elle s’affectionna de plus en plus à cette demeure où reposait la dépouille mortelle de son époux, et y résida une partie de l’été des années 1832 et 1833.

Les travaux à effectuer étaient encore nombreux et ne furent point interrompus. La façade méridionale du monastère fut prolongée vers l’est, la chapelle de Saint-André, la tour du Phare, qui lui est annexée, furent terminées dans le cours de 1833. Mgr  Martinet, archevêque de Chambéry, fit la bénédiction de cet antique oratoire relevé de ses ruines, le 19 juillet de cette année, en présence de la reine douairière.

La partie sculpturale prit fin en 1837 par le rétablissement de l’ancien portail de l’église. La façade occidentale consistait alors en un grand mur percé de fenêtres ogivales. Elle fut revêtue des nombreuses décorations que l’on remarque aujourd’hui, et l’entrée fut reportée de ce côté,