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Page:Histoire de la classe ouvrière depuis l'esclave jusqu'au prolétaire de nos jours V1.djvu/67

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de la classe ouvrière

te mal. Voilà donc le mal qui produit le mal. Mais alors qu’arrive-t-il ? L u crime, crime nouveau qu’entraîne ipso facto l’esclavage lui-même, l’avilissement d’une des plus hautes fondions do l’homme, le mépris du travail matériel, do l’agriculture, de l’industrie.

Ainsi, par la terrible logiqfue des choses, le mal s’enchaîne au mal pour tracer autour de riiumanile un cercle longtemps infranchissable de douleurs,

Ce mépris que les castes antiques attachaient au travail dut néccssaiivmtiû les perler à se décharger de toute œuvre laborieuse et pénible sur les classes esclaves. Ces classes se divisaient en deux ordres distincts : les esclaves ruraux et 1rs esclaves domestiques ou urbains. Celte double dénomination embrassait tous 1rs genres de travaux, tant de la ville que de la campagne : partout IVsrlave était accablé, brisé aussi bien qifa ili, COftime le travail auquel il se livrait. Mais avant d’entrer dans lr travail des divers travaux des classes serves, disons d’abord ce qu’était l’esclave vis-à-vis de la loi. Nous comprendrons mieux alors les douleurs qui accompagnaient le travail dans l’antiquité.

L’esclavage, issu, comme nous Taxons établi plus haut, de la propriété individuelle, et l’esclave n’étant du même coup qu’un instrument destiné à la culture, à rentretien de cette propriété ainsi individualisée, comment la loi dut-elle considérer cri esi-lave ? Kvideminent comme un être sans virtualité particulière, et ne devant emprunter sa caractérisa lion qu’en dehors de lui-même.

L’esclave netanl déjà plus un homme, par cela seul qu’il est, la loi, en s’aFtirmaiit à son égard, n’a plus à tenir Compte de certaines conditions, de certains rapports qifiin-