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Page:Histoire de la constitution de la ville de Dinant au Moyen Âge.djvu/25

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jusqu’au XVIe siècle. Mais désormais, devenue purement féodale et militaire, l’avouerie n’eut plus rien de commun avec l’ancienne avouerie administrative et judiciaire. Son détenteur n’avait plus droit qu’à quelques maigres revenus et à des prérogatives honorifiques sans importance[1]. Comme fonctionnaire urbain l’avoué a disparu dès le commencement du XIIIe siècle et le seul officier de l’évêque dans la ville est depuis cette époque le villicus, le maire[2].

  1. Au XVe siècle l’avoué portait le titre de haut voué de Dinant. Il assistait aux joyeuses entrées du prince dans la ville (Cartulaire, II, p. 49), et avait alors la garde de sa personne (Ibid. III, p. 246). Le serment de l’évêque contenait mention des droitures de l’avoué (Ibid. II, p. 57). En 1533 on ne se souvenait plus que l’avoué eut jamais eu un officier dans la ville (Ibid. III, 245).
  2. Même évolution à Utrecht et dans les villes liégeoises, v. Muller, Recht en rechtspraak te Utrecht, p. 14.