Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/417

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554 DEs PREMIERS TEMPs } Egyptien avoit pénétré, soit par Danaüs, soit par Cécrops ; mais l’empire de la superstition est si puissant, qu’il est bien difficile de le détruire en tièrement ; on avoit donc encore recours à ces sa crifices dans des occasions extraordinaires, et nous en verrons d’autres exemples dans la suite. Iphigé nie ayant été amenée pour être sacrifiée, Diane l’en leva, et mit une biche à sa place (1) ; elle la trans porta, à ce qu’on dit, dans la Tauride, d’où elle fut ensuite enlevée par Oreste, son frère (2). Homère ne dit rien de ce sacrifice, il a même adopté une autre tradition ; car Agamemnon, dans le neuvième livre de l’Iliade, fait offrir une de ses filles en mariage à Achille, pour se réconcilier avec lui ; il les nomme Chrysothémis, Laodicé et Iphianasse : or il est bien constant que cette dernière est la même qu’Iphi génie. Les vents étant devenus favorables, les Grecs partirent. Arrivés à Chrysé, petite île voisine de Lemnos, ils voulurent offrir un sacrifice à Minerve, et Philoctètes y fut piqué par un serpent (3), ce qui l’obligea de rester à Lemnos, et Médon, fils na (1) Vers Cypriens, ibid. Ténédos ; mais comme il . (2) Euripides, Iphigénie ajoute èv Ampv» Kars)eip0n, · en Tauride. il fut laissé à Lemnos , je , (3) Hygin, fab. 1o2. Sui- soupçonne qu’il y a quelque · vant l’extrait des vers Cy- faute dans ce qui précède. . priens, p. 25, cela arriva à || - ," ".