DE LA GRÈCE. 579 venger la mort de son parent (nous avons vu qu’A grius étoit frère d’OEnée, grand-père de Diomèdes), mais les autres chefs les empêchèrent d’en venir aux mains et les réconcilièrent (1). Hérodote (2) prétend qu’une partie des Amazones se fondit dans la suite avec les Scythes, et forma la nation des Sarmates ; mais on ne peut pas ajouter beaucoup de foi à ce récit. Il n’est plus question des Ama zones depuis le siége de Troie ; il est vraisemblable qu’elles se confondirent avec les Cariens, et lors que les Ioniens s’emparèrent d’Ephèse, il y avoit encore dans les environs du temple de Diane, quelques femmes qui se prétendoient de la race des Amazones (3). V, Les Troyens reçurent bientôt de nouveaux se cours ; Tithon, frère de Priam, avoit, disent les poëtes, été enlevé par l’Aurore à cause de sa beauté ; ce qui signifie sans doute qu’il étoit devenu l’époux ou plutôt l’amant de quelque reine des con trées orientales de l’Asie, peut-être de l’Assyrie, où les femmes occupèrent quelquefois le trône ; il en avoit eu un fils nommé Memnon (4), qui amena $ (1) Ibid., v. 767-78 . | (4) Memnon étoit fils de (2)L.IV,$11o. Tithon et de l’Aurore, Hè : (5) Pausanias , L. VII , en Grec, ce qui signifie aussi ch.2,$4. l’Orient. Diodore de Sicile,
