Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/446

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'a DE LA GRÈCE. . 585 rent de lui que Troie ne pourroit jamais être prise sans les flèches d’Hercules, et tant que le Palladium seroit dans ses murs. Les flèches d’Hercules étoient en la possession de Philoctètes, à qui ce héros les avoit laissées en mourant, et il étoit resté, comme nous l’avons vu, dans l’ile de Lemnos. Cette île étoit alors gouvernée par Eunéus, fils de Jason et d’Hyp sipyle, fille de Thoas. On raconte que les femmes de Lemnos, irritées de ce que leurs maris les délais soient pour s’attacher à des filles esclaves qu’ils ame noient de la Thrace, tuèrent tous les hommes dans une nuit, et se rendirent maîtresses du pays ; Hyp sipyle seule sauva la vie à Thoas, son père. Les Argonautes s’y arrétèrent à leurs passage (1), et de leur commerce avec les Lemniennes, maquit 2 -- chap. 18, dit qu’Hélénus, indigné de la trahison que ses deux frères avoient em ployée pour tuer Achille, se retira de lui - même de la ville de Troie, et alla se ré fugier dans le temple d’A pollon Sminthien ; Chrysès en avertit les Grecs, et Dio mèdes et Ulysse, qu’on y envoya, l’engagèrent à ve nir sur les vaisseaux. Comme il ne vouloit pas leur révéler ce qu’il savoit sur le sort futur de Troie, on chargea Chrysès de lui tirer son se cret ; il y réussit, et en fit part aux chefs de l’armée . Grecque. (1) Apollodore, L. I, ch. · 9, S 17. Apollonius de Rho des, L. I, v. 657 et suiv. Stace, Thébaïde, L. V, v. 355 et suiv. -