général[1]. Ce qu’il avait fait pouvait être bien pour le service du Roi ; mais tous les malheureux qui étaient réformés, comment M. Necker s’en excuserait-il ?… Madame Necker dit, en apprenant ce mot :
« En vérité, on croirait voir une maison de grand seigneur au pillage dans lequel arrive un nouvel intendant. C’est Gil Blas chez le comte Galiano… Et tous les domestiques crient au secours, parce qu’on ne veut plus qu’ils volent !… »
Les réformes[2] furent faites, dit-on, sous la direction de madame Necker, quoiqu’elle se soit constamment défendue d’avoir aidé, en quoi que ce fût, M. Necker dans son ministère… Mais ce qu’elle avouait, c’était les avis qu’elle donnait à M. Necker pour qu’il se défiât de M. de Maurepas et de M. de Sartines. Le premier n’avait pas pardonné à M. de Pezay sa faveur mystérieuse, et l’autre n’avait pas pardonné davantage à M. de Pezay d’avoir fait le ministre de la police mieux que lui auprès du Roi. Ces deux hommes, dont le crédit