Page:Histoire du donjon de Loches par M. Edmond Gautier.djvu/225

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M. Jacques-François Mayaud de Boislambert, en 1763. (V. ci-après.) — (État civil, reg. des délibérations.)

Paul-Émile, marquis de Bracque, — chevalier, seigneur de Luat, Bois-Renault et autres lieux, nommé lieutenant de roi à Loches par lettres de provision du 21 janvier 1735, scellées du grand sceau, prêta serment entre les mains de S. A. S. Mgr le comte de Charolais, le 28 février suivant. Lorsqu’il fit enregistrer ses lettres à la mairie de Loches, M. de Baraudin proteste « que lesdites lettres ne pourront nuire ni à son titre, ni à son droit, ni à sa possession de ladite charge, se réservant de se pourvoir ainsi qu’il avisera. »

EUSÈBE-FÉLIX CHASPOUX DE VERNEUIL, chevalier, marquis de Verneuil, vicomte de Betz, seigneur de Saint-Flovier, le Roullet et autres lieux, conseiller du roy en ses conseils, secrétaire ordinaire de la chambre et cabinet de Sa Majesté, introducteur des princes et ambassadeurs étrangers auprès du roi, grand échanson de France, prenait le titre de comte de Loches, et était seigneur engagiste du domaine. Il est assigné en cette qualité pour les réparations à faire à l’hôtel de ville, dont le devis avait été fait par « Jean Mansart de Jouy, architecte à Paris, demeurant à Paris, paroisse Saint-Séverin. » (1749.) Il comparut à l’assemblée de la noblesse en 1789. (État civil. — Arch. de Loches. — Tablettes historiques, 1751, Lambron de Lignim.)

MARC-RENÉ DE VOYER DE PAULMY, marquis de Voyer, comte d’Argenson, vicomte de la Guerche, baron des Ormes-Saint-Martin et de Marmande, brigadier du régiment de Berry-cavalerie (1745), lieutenant général d’Alsace, maréchal de camp, inspecteur de cavalerie, directeur des haras, lieutenant général des armées du roi et gouverneur des châteaux de Vincennes et de Loches.