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m’imaginai bien que c’étoit un divertiſſement. Dans le moment j’allai raconter à ma ſœur ce que j’avois vû. Elle avoit alors quinze ou ſeize ans, & moi je n’en avois guere plus de onze, auſſi elle en ſavoit plus que moi. Elle me dit que cette matiere blanche étoit la ſemence, & qu’avec cela les hommes engroſſoient les femmes ; & pour me faire mieux entendre la choſe elle me mit la main au con & me frotta un peu dans l’endroit où elle me dit que les hommes mettoient leur affaire. Enſuite nous allâmes à la chambre de mon couſin qui étoit ſorti, je me mis dans la poſture, où je l’avois vû ; & ma ſœur leva ſa cote & ſe mit entre mes cuiſſes, ſon affaire ſur le mien, & en me frottant par dedans avec le doigt j’appris comment les hommes font aux femmes.

Jul. Sans doute vous vous divertites bien dans le lit enſuite ?

Magd. Tu verras. On maria ma ſœur quelque tems après, mais je ne laiſſois pas d’aller au trou par où j’avois vû mon couſin, & toutes les fois il me ſembloit