Page:Histoire et vie de l’Arrétin, 1774.djvu/26

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tre de le voir une fois le jour, je lui dis qu’il pouvoit venir ſur le ſoir & entrer par la porte du jardin, d’où il paſſeroit aiſément dans la chambre. Il ne manqua pas le lendemain : alors certes il fit merveilles ; d’abord il commença par m’embraſſer & me baiſer fort tendrement. Comme je le laiſſai faire impunement, il me mit la main à la gorge & me mania les tetons. La chambre étoit bien incommode ; nous n’avions ni lit, ni chaiſes, & il nous faloit tenir tout debout. Cette poſture comme tu vois étoit peu propre pour nous bien careſſer. Cependant mon petit ami ne laiſſa pas de bien faire : il me tint longtems une main au tetons, & de l’autre il m’embraſſoit étroitement de tout ſon corps. Je reçevois ſes careſſes avec joye, & j’en ſouhaitois encore d’autres, mais il n’oſoit pas encore : enfin comme il vit qu’en me ſerrant ventre contre ventre, il m’avoit fait ſentir ſon inſtrument qu’il appuyoit contre moi de toute ſa force & que je n’avois rien dit, il commença de me frapper doucement de ſa main ſur mes feſ-