Page:Histoire et vie de l’Arrétin, 1774.djvu/59

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la réſiſtance de la cotte. Cela lui fit écarter mon habit, & il ne vit que la chemiſe, d’abord il la leva & y mit la main deſſous. Mademoiſelle, me dit-il alors, voudriez-vous me faire ſouffrir davantage ? contentez mon amour ſi vous voulez que je vive. En même tems il m’ouvrit toute, regarda mes cuiſſes & mon con & me manioit tendrement. En vérité je n’ai jamais fait de ſi grands efforts, auſſi je ne pouvois plus tenir contre tant de diſcretion, nous étions à bout. C’eſt pourquoi je me levai le tenant embraſſé, & je me jettai ſur mon lit & là je le payai de ce qu’il avoit tant ſouffert. Comme il commençoit à m’enfoncer ſon vit qui étoit aſſez gros & fort roide, je connus qu’il n’étoit pas fort habile au métier ; & il auroit laiſſé ſon affaire à l’entrée, ſi je ne lui avois aidé à pouſſer. Je hauſſai mes jambes ſur ſes côtés & embraſſai ſes feſſes en le pouſſant fortement. Je ne lui voulus point de mal qu’il n’en ſût pas davantage ; au contraire j’étois bien aiſe de penſer que je pourrois être la premiere qu’il auroit baiſée. Il me