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vivoit avec le Chanoine d’une maniere à n’avoir point de reſerve l’un avec l’autre, ils vinrent enſemble un ſoir & je trouvai que le Chanoine avoit parfaitement bonne mine avec un air frais de grande jeuneſſe, avec tout cela le Genois étoit plus beau, la converſation fut fort agréable, ils firent porter le ſouper, & enſuite nous cauſames toujours. Peu-à-peu le Chanoine prit goût à demeurer auprès de moi & à me careſſer, ils me firent depuis tous deux à l’envi l’un de l’autre mille careſſes qui me charmoient. Il étoit tard, après m’avoir bien patinée ils me porterent ſur mon lit & me dépouillerent entiérement. Ils admirerent ma blancheur ; la fermeté de ma chair & de mes tetons leur plaiſoit beaucoup. J’étois ainſi au milieu d’eux tous nuds tenant un vit de chaque main, ils étoient en bonne humeur & j’attendois qui me baiſeroit le premier. Ce fut le petit Genois, il me monta deſſus & m’enconna comme il ſçavoit faire : en même temps le Chanoine ſe mit deſſus lui & l’encula, de ſorte que je les portois tous deux, néanmoins le far-