états trop long-tems ſans repréſentans, & par conséquent exposés aux inconvéniens réſultant du défaut d’aſſemblée.
Qu’il s’eſt efforcé d’arrêter la population, en rendant la naturaliſation des étrangers difficile, & en vendant trop cher les terrains dont il accordoit la propriété.
Qu’il a trop mis les juges dans ſa dépendance, en ſtatuant qu’ils ne tiendroient que de lui, & leurs offices, & leurs ſalaires.
Qu’il a créé des places nouvelles & rempli ces régions d’une multitude d’employés qui dévoroient notre ſubſtance & troubloient notre tranquilité.
Qu’il a maintenu, en pleine paix, au milieu de nous des forces conſidérables, ſans le conſentement du pouvoir légiſlatif.
Qu’il a rendu le pouvoir militaire indépendant de la loi civile & même ſupérieur à elle.
Qu’il a tout combiné avec des hommes pervers, pour loger dans nos maiſons des gens de guerre armés, & les mettre à couvert des peines dues aux meurtres qu’ils pourroient commettre en Amérique ; pour détruire notre commerce dans toutes les