Page:Historia diplomatica Friderici secundi - Préface et introduction.djvu/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rées par un zèle libéral et désintéressé acquièrent encore plus de prix quand elles sont faites avec la bonne grâce toute spontanée qu’y ont mise nos savants amis MM. de Cherrier et Boehmer. Moissonnant dans le même champ, ils se sont plu à grossir de leur propre récolte les gerbes amassées par leur jeune compagnon. Qu’ils lui permettent de leur en témoigner sa vive et sincère reconnaissance.

Si d’autres érudits n’ont pas cru devoir se dessaisir en notre faveur des matériaux qu’ils avaient réunis sur l’époque de Frédéric II, nous pouvons le regretter dans l’intérêt du recueil; mais nous n’avons aucun droit de nous en plaindre, surtout si ces pièces sont destinées à une publication prochaine. Elles trouveront alors leur place dans le supplément que nous nous proposons de donner. En effet, les pièces contenues dans des ouvrages étrangers dont la connaissance a pu nous échapper et celles qui nous sont envoyées trop tard rendront sans doute ce supplément indispensable; nous nous applaudirions même de son étendue, si nous avions la certitude ou l’espoir que grâce à lui rien ne dût manquer à notre Histoire diplomatique de Frédéric II. Nous avons voulu élever un monument à la mémoire d’un prince qui a devancé son siècle et puissamment contribué au progrès de la civilisation. Les fondations de ce monument sont désormais assurées; mais on peut encore en élargir la base.

H. B.