Page:Historia diplomatica Friderici secundi - Préface et introduction.djvu/25

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en insistant de ne pas rester dans la mesure qui convient à l’éloge même le mieux mérité. Mais nous sommes heureux de trouver cet éloge dans la bouche d’autrui : « C’est un noble emploi d’une grande fortune que ces libérales publications dont M. de Luynes enrichit la science historique ; ce n’est pas d’aujourd’hui seulement qu’il a bien mérité des lettres, et par ses propres travaux, et par ceux qu’il inspire et protége[1]. »

Il nous reste encore à remplir le devoir de remercier ici ceux qui nous ont aidés de l’autorité de leurs suffrages et de l’appui de leurs conseils. Ne pouvant citer tous les honorables fonctionnaires, toutes les personnes lettrées qui, en France et à l’étranger, se sont intéressées au succès de notre entreprise, nous voulons au moins rappeler en tête de cette phalange des noms qui nous sont chers et que le monde érudit connaît bien : MM. de Cherrier et Teinaud, membres de l’Institut de France, à Paris ; M. Boehmer, de Francfort-sur-Mein, l’un de ces infatigables chercheurs dont l’Allemagne est justement fière ; MM. Staelin et Kausler de Stuttgart, auteurs l’un d’une histoire de Wurtemberg, l’autre d’un recueil diplomatique sur ce pays qui fut l’ancienne Souabe ; M. Mone, archiviste, à Carlsruhe ; M. Waitz, le célèbre professeur et critique de Goettingue ; M. Voigt de Königsberg, l’historien de l’ordre Teutonique ; M. Polain, archiviste à Liège, membre de l’Académie royale de Belgique ; les frères Volpicella et M. Camera, à Naples, trois hommes aussi aimables qu’instruits ; M. Amari, de Palerme, qui occupe par de si beaux travaux les loisirs de l’exil. Tous ont bien voulu ou fixer nos incertitudes sur des points douteux ou nous tenir au courant des ouvrages nouveaux imprimés dans leurs pays, ou même nous communiquer les documents inédits dont ils étaient en possession. Ces communications inspi-

  1. Art. de M. Avenel, dans le Journal des savants. Sept. 1836, p. 549.