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CHAPITRE IX

Du droit des pères et des mères sur leurs enfants et du royaume patrimonial.



SOMMAIRE

I. Que la puissance paternelle ne vient point de la génération. Il. Que la domi­nation sur les enfants appartient à celui qui les a le premier en sa puissance. III. Que la seigneurie sur les enfants appartient originellement à la mère. IV. Qu’un enfant exposé appartient à celui qui l’élève. V. Que les enfants appartiennent au sou­ve­rain. VI. En un mariage où le mari et la femme sont égaux, les enfants appar­tien­nent à la mère, si la loi civile, ou quelque contrat particulier n’en ont autrement ordonné. VII. Les enfants ne sont pas moins sous la puissance de leurs pères, que les esclaves sous celle de leurs maîtres, et les sujets sous celle de l’État. VIII. De l’honneur que l’on doit à ses parents et à ses maîtres. IX. En quoi consiste, la liberté, et la différence qu’il y a entre les bourgeois et les esclaves. X. Qu’au règne patrimonial on a le même droit sur les inférieurs, qu’en un État d’institution politique. XI. Que la question du droit de la succession n’a lieu qu’en la monarchie. XII. Que le monarque peut disposer par testament, de la souveraineté. XIII. Qu’i